Afin de s’assurer des revenus stables et sûrs tout au long de l’année, beaucoup décident d’investir dans la pierre ou de rentabiliser efficacement leur patrimoine. L’investissement locatif est somme toute une solution capable de protéger efficacement d’une certaine précarité financière. Il offre l’avantage d’être praticable sur n’importe quel type de bien (garage, place de parking, logement, etc.). Sa rentabilité dépend de bien des facteurs qui, une fois maîtrisés, peuvent limiter les risques de pertes. La colocation meublée est par exemple un mode d’exploitation qui nécessite une certaine maîtrise, mais peut s’avérer très lucratif. Pour y parvenir, et avant de vous lancer dans ce type de projet, il convient de bien en connaître les avantages ainsi que les inconvénients.
Pourquoi investir dans une colocation ?
Si quelques années auparavant la colocation était encore un investissement peu prisé, elle gagne actuellement en popularité. Cela est en partie dû aux multiples avantages qu’elle peut procurer aux propriétaires. Pourtant, il faut savoir que ce type d’investissement comporte également son lot d’inconvénients.
D’autre part, le marché de la colocation tend à évoluer en raison des demandes qui se font de plus en plus présentes. C’est un mode d’hébergement qui séduit surtout les étudiants aux budgets limités, mais aussi les jeunes actifs en quête de bonnes affaires. En 2019, près de 15 % des biens mis en location sont des colocations, mais ce chiffre risque fort d’augmenter.
En effet, au fil des années, de plus en plus de personnes âgées commencent également à s’intéresser à ce type de location. Certains foyers y voient aussi des avantages certains, notamment en termes de confort et d’économie.
Rien qu’en 2018, près de 45 % des locataires sont des salariés et 40 % sont des étudiants. Pour toutes ces raisons, investir dans une colocation se présente comme un moyen efficace d’exploiter un bien et de générer des revenus intéressants.
La colocation meublée se présente comme une niche réellement rentable d’où deux principaux points peuvent se dégager. En devenant par exemple propriétaire d’un grand appartement meublé (T4 ou T5), il vous est possible de le mettre en location à la chambre. En raison de la forte demande et des offres qui restent peu élevées, le marché est peu concurrentiel. Qui plus est, il vous est tout à fait possible de percevoir des loyers tout au long de l’année.
Si vous désirez vous lancer dans ce type de projet, vous pouvez soit acquérir un appartement comportant déjà plusieurs chambres et pièces à vivre, soit acheter un bien classique et y effectuer des travaux de manière à l’adapter à la colocation.
Quels sont les avantages ?
Le premier avantage qu’un investisseur peut tirer d’une collocation, c’est de pouvoir séduire des locataires appartenant à n’importe quelle tranche d’âge. Le profil des personnes qui s’intéressent actuellement à la colocation ne se limite plus aux étudiants. Comme mentionné précédemment, de plus en plus d’actifs et même des jeunes cadres s’orientent vers ce mode de logement. Même certaines personnes âgées commencent aussi à s’y intéresser. Cela s’explique par le fait que vivre en colocation leur permet indéniablement de réduire leur frais de loyer tout en profitant malgré tout de plus de confort.
C’est justement ce qui conduit au deuxième avantage de la colocation. Face à une demande qui ne désemplit pas et qui tend même à s’accroître, les risques de vacances de location sont limités, voire même inexistants. Avec un bon rapport confort-prix, la colocation attire davantage que la location classique souvent plus onéreuse.
Le troisième avantage procuré par la colocation réside dans son taux de rentabilité plus élevé. Celui-ci est notamment estimé entre 6 à 8 % comparé à la rentabilité d’une location classique. Toutefois, il faut noter que depuis la règlementation imposée par la loi Alur, notamment dans les zones tendues, cet avantage peut ne pas être valable. Dans certaines régions, un propriétaire peut proposer à ses colocataires des loyers dont la somme peut être supérieure à un loyer demandé à un unique locataire. Conformément au dispositif Alur, le bailleur peut aussi être obligé de proposer uniquement des loyers, dont la somme est équivalente à celle qu’il pourrait réclamer s’il louait l’ensemble du logement à un occupant unique.
Le quatrième avantage de ce type d’investissement, c’est qu’il vous protège contre les risques d’impayés, notamment grâce à la clause de solidarité entre les locataires. Ce terme du contrat de bail stipule que dans le cas où l’un des colocataires ne s’acquitte pas de son loyer, ce sont les autres qui payeront sa part. Notez aussi qu’avec la loi Alur, un colocataire qui part du logement reste solidaire au paiement du loyer durant une période maximale de 6 mois. Le propriétaire a également la garantie d’avoir toujours son bien en l’état. En cas de dégradation par exemple, il peut exiger aux colocataires des travaux de réparation sans être obligé de demander qui en est la cause.
Et enfin, en colocation, la gestion locative est réduite. Bien souvent, ce sont les colocataires eux-mêmes qui cherchent les nouveaux occupants susceptibles de cohabiter avec eux. Ils peuvent notamment s’occuper des visites et du recrutement.
Quels sont les inconvénients ?
Dans une colocation, les colocataires et le propriétaire peuvent chacun y trouver leur compte. Mais ce type d’investissement peut confronter le loueur à quelques inconvénients. D’abord, il doit s’assurer que le bien proposé soit bien adapté à la colocation. Dans le cas contraire, il devra entreprendre des travaux qui peuvent parfois s’avérer coûteux. Qui plus est, il doit penser à une bonne configuration du logement pour limites au maximum les risques liés aux dégradations, aux voisinages, etc.
Le bien doit aussi disposer des équipements nécessaires à la cohabitation entre plusieurs individus (cuisine, pièce commune, chambres, etc.). L’endroit doit être habitable. Pour cette raison, il sera nécessaire de le meubler. Le propriétaire devra de ce fait acheter du mobilier pour chaque chambre, des appareils électroménagers, etc.
Notez également que l’entretien du mobilier incombe au loueur. S’il désire attirer les locataires, il devra veiller à proposer des équipements opérationnels. Comme les lieux seront occupés par plusieurs personnes, ils peuvent rapidement se dégrader. Afin de toujours assurer une bonne prestation, le propriétaire devra s’assurer en permanence du bon état du mobilier ainsi que des équipements.